mardi 10 avril 2012

Bonjour à tous !

Bienvenue sur ce blog !


Vous y découvrirez plein de ressources pour mieux comprendre l’œuvre Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran d'Eric-Emmanuel Schmitt qui ont été créées en grande partie par un groupe de lycéens allemands venus faire une préparation intensive à l'Abitur en France. Un grand bravo à Dzeni, Fiore, Florent, Imma, Jacqueline, Lisa, Maike, Maria, Moritz, Paula, Pia, Sara, Steffi !



Leur prof, Gabrielle

Relation entre Momo et Myriam

 Version corrigée :

Myriam

Myriam a treize ans. C'est la fille du concierge et aussi, la seule fille de l'école. C'est pourquoi tous les garçons tombent amoureux d'elle, parce que l'établissement n'était pas mixte.
Momo lui aussi est tombé amoureux d'elle. Chaque fois qu'il parle avec elle, ça lui fait rapidement un choc. En l'observant souvent en cachette de sa fenêtre, il jette une fois de l'eau froide sur elle. C'est le début de leur liaison.
Momo pense qu'il a gagné son cœur, jusqu'à ce qu'il la surprenne en train d'embrasser un autre garçon. Bizarrement, Momo n'est pas furieux, il veut même lui démontrer qu'il est le meilleur pour elle. Avant de partir, il dit au revoir à Miriam et puis, elle n'en veut plus à Momo.
Momo commence tôt à découvrir l'amour comme les femmes, c'est parce qu'il n'avait jamais reçu d'amour des femmes. Le lecteur comprend que c'est difficile pour lui d'accepter le vrai amour.
En faisant la comparaison avec le livre, on remarque que Myriam joue un plus grand rôle dans le film, c'est peut-être pour montrer la douleur de Momo.
Momo a confiance en Monsieur Ibrahim, ainsi il lui confie son secret.
C'est Monsieur Ibrahim qui lui a donné un tuyau pour séduire les autres, à partir de ces jours-là, il a commencé a sourire tout le temps.
Toutes les femmes ont plaisir de voir un Momo souriant.
Pour terminer, on  peut dire que de toute façon, la relation entre Myriam et Momo aurait "capoté" de plus en plus, mais elle lui a donné encore un très bon sujet de conversation.
Quand Momo a eu 25 ans et qu'il a pris en charge le magasin de Monsieur Ibrahim, il est resté tout seul et sans femme, c'est ce qu'on trouve étonnant.


***


Myriam

Myriam a treize ans. Elle est la fille du concierge et ainsi la seule fille de l'école. C'est pourquoi tous les garçons tombent amoreux d'elle, parce que l'établissement n'était pas mixte.
Aussi Momo est tombé amoreux d'elle. Chaque fois quand en parlant avec lui, il recoit crise cardique rapidement. En observant lui souvent en coulisse de sa fênetre, il jet l'eau froid sur elle.                           C'est le début de leur liaison.
Momo pense qu'il a gagné son coeur, jusqu'à ce qu'il la surprenne en train d'embrasser un autre garçon. Bizarrement, Momo n'est pas furieux, il même veut lui démontrer qu'il est le meilleur pour elle. Avant de partir, il dit au revoir à Miriam et puis, elle n'est plus en vouloir au Momo.
Momo commence tôt comme l'amour et comme femmes, c'est parce qu'il n'avait jamais reçu l'amour de sa femme. Le lecteur comprend que c'est difficile pour lui d'accepter l'amour vraie.
En faisant la comparaison avec le livre, on remarque que Myriam joue un plus grand rôle dans le film, c'est peut- être pour montrer la douleur.
Momo a confiance en Monsieur Ibrahim, ainsi il lui confier son sècret.
C'était Monsieur Ibrahim qui lui donnait un tuyut, de ces jours-là il commencait a sourire tout le temps.
Toutes les femmes ont plaisir d'un Momo rieur.
Pour terminer on  peut dire qu' en toute façon la relation entre Myriam et Momo capotaient de plus en plus, mais elle lui a donné encore un très bon sujet de conversations.
Quand Momo est devenu 25 ans et il a assumé le magasin de Monsieur Ibrahim, il restait tout seul et sans femme, c'est qu'on trouve étonnant.

Relation entre Momo et les prostituées

Version corrigée :

Momo et les "putes"

La relation entre Momo et les "putes" est une très familière, parce que c'est sa sexualité est leurs seul point  commun. Au début de leur relation, il n'est pas pris au sérieux par les "putes" ("Malgré ma voix, malgré mon poids - j'étais gros comme un sac de sucreries - elles doutaient des seize ans que j'annonçais") mais il a grandi avec elles ("elles avaient dû me voir passer et grandir, toutes ces derniers années") : c'est après que MI lui a appris à sourire que Momo utilise ses connaissances chez les prostituées - avec du succès : la plus belle d'entre elles le laisse monter. Après sa première fois, il a donné aux "putes" son ours en peluche. C'est surtout dans le film que Momo s'entend bien avec elles, tandis que dans le livre, la relation est décrite comme un peu plus froide.
Quand Momo a réussi à bondir sur un voleur, il reçoit beaucoup de prestige et une des prostituées monte avec lui gratuitement dans sa chambre.
Les prostituées remplacent alors la famille de Momo, qui ne s'occupe pas de lui.

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La relation entre Momo et les putes est une trés familaire, parce que c'est son sexualité est leurs seul point en commune. Au debut de leur relation il n'est pas pris comme sérieux par les putes (" Malgré ma voix, malgre mon poids- j'étais gros comme un sac de sucreries-elles doutaient des seize ans que j'annonçais")mais il grandi avec elles ("elles avaient du me voir passer et grandir; toutes ces derniers années"): c'est après que MI l'a appris de sourire, que Momo utilise ses connaissances chez les prostituées - avec du succès: la plus belle d'elles laisse lui ran. Aprés son prémois fois, il a donné les "putes" son ours en peluche. C'est surtout dans le film que Momo s'entend bien avec elles, tandis que dans le livre, la relation est décrit un peu plus froide.
Quand Momo reussi a bondir sur un voleur, il reçoit beaucoup de prestige une de prostituées monte avec lui gratuitement dans le lit.
Les prostituées remplacent alors la famille de Momo, laquelle ne s'occupe pas de lui.



Relation entre Momo et Popol

Version corrigée :

Momo et Popol




Au début du livre, la relation entre Momo et Popol est très froide et pleine de tension.
Aux yeux de Momo et de son père, Popol était la "perfection vivante" (cf. p. 20), parce qu'il est toujours décrit comme très assidu et cultivé. 

C'est aussi la raison pour laquelle Momo est très jaloux de son frère. En plus, il est jaloux à cause de l'amour que son père a pour Popol mais n'a pas pour lui. Lorsque son père a lui dit que Popol vit avec sa mère, Momo est triste parce qu'il pense que sa mère aimait son frère plus de lui.

Au milieu de l'histoire, après que son père est mort, Momo veut bien faire connaissance avec son frère (cf. p. 44). Momo est très curieux, il veut bien savoir plus de choses sur son frère qui est toujours le meilleur dans n'importe quelle catégorie. On peut remarquer cela dans le texte à la page 44 quand Momo dit : "Certains soirs, j'avais des pincements au cœur. C'était parce que je pensais à Popol.

Mais quand sa mère lui a dit que Popol n’existait pas (cf. p. 52), il s'est senti très déçu de lui-même, mais aussi de son père qui lui a menti.
À la fin de l'histoire, Momo dit à sa mère que Moïse et Popol se sont déjà rencontrés et qu'ils sont partis en voyage ensemble. Ça indique que Momo a trouvé la paix avec Popol et avec sa mère aussi.

De Pia, Moritz et Dzeni

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Au début du livre la relation entre Momo et Popol est très froide et avec tension. 
Aux yeux de Momo et son père Popol était la "perfection vivante" (cf. p. 20), parce que il est toujours décrit comme très assidu et cultivé. 

C'est aussi la raison pour laquelle Momo est très jaloux de son frère. En plus, il est jaloux à cause de l'amour que son père a pour Popol mais n'a pas pour lui. Lorsque son père a lui dit que Popol vit avec sa mère, Momo est triste parce qu'il pense que sa mère aimait son frère plus de lui.

Au milieu de l'histoire après son père est mort Momo veut bien faire la connaissance avec son frère (cf. p. 44). Momo est très curieux, il veut bien savoir plus de son frère qui est toujours le meilleur dans aucune categorie. On peut remarquer cela dans le texte sur la page 44 quand Momo dit: "Certaines soirs; j'avais des pincements en coeur C'était parce que je pensais à Popol." 

Mais quand sa mère lui dit que Popol n'exsitait pas (cf. p. 52), il était très déçu de soi-même, mais aussi de son père qui lui a menti.  -_rsyuhsryjsfjndrykxfhnfgh
A la fin d'histoire Momo dit à sa mère que Moïse et Popol se sont déjà rencontrés et partis en voyage ensemble. Ca indique que Momo a trouvé sa paix; avec Popol et avec sa mère aussi.

De Pia, Moritz et Dzeni


Relation entre Monsieur Ibrahim et Momo

Version corrigée :

La relation entre Monsieur Ibrahim et Momo :

Au début, ils sont très introvertis tous les deux par rapport aux autres mais quand ils commencent à échanger pour la première fois, ils sentent qu'ils ont des affinités. C'est surtout Momo qui entre difficilement en contact avec les autres.
Monsieur Ibrahim est solitaire, car il habite tout seul chez lui. Momo voit Monsieur Ibrahim comme une personne mauvaise parce qu'il est arabe. Le déclencheur de leur amitié est quand Monsieur Ibrahim dit à Momo qu'il sait que Momo le vole.

Au cours de l'histoire, Monsieur Ibrahim est ouvert en face de Momo, et Momo aussi manifeste ses sentiments et idées. Ils remarquent qu'ils ont des points communs. En outre, Monsieur Ibrahim a de plus en plus d'influence sur Momo .Pour cette raison, Monsieur Ibrahim est un modèle pour Momo.

À la fin de l'histoire, ils ont une très bonne relation et ils ont une confiance mutuelle. En plus, Momo s'entend bien avec Monsieur Ibrahim parce qu'il est "une main serviable" (p.16, l.14). Enfin Monsieur Ibrahim replace le père de Momo.
"Alors, c'est quand que vous m'adoptez, Monsieur Ibrahim !?" (p.54, l.12).
Pendant leur voyage, Monsieur Ibrahim montre le monde à Momo et l'importance de sa religion. "Moi, je n`ai pas peur, Momo. Je sais qu`il y a dans mon Coran".

Quand on compare le livre avec  le film, on peut dire qu'ils sont similaires.

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La relation entre Monsieur Ibrahim et Momo :

Au début les deux sont très introvertis en rapport avec les autres mais quand ils affectent le premier fois ils sent qu`ils ont des affinités. Surtout Momo entre difficile en contact avec les autres.
Monsieur Ibrahim est solitaire, car il habite tout seul à sa maison. Momo voit Monsieur Ibrahim comme une personne mauvais parce qu`ìl est l`arabe. Le déclencheur de l`amilité est quand Monsieur Ibrahim dit à Momo qu`il sait que Momo le vole.

Au cours d`histoire Monsieur Ibrahim est ouvert en face de Momo, et Momo aussi manifeste ses sentiments et idées.Ils remarquent qu`ils ont des points communs.En outre Monsieur Ibrahim a en plus de plus de l`influence sur Momo .Pour cette raison Monsieur Ibrahim est un modèle pour Momo.

A la fin d`histoire ils ont une très bonne relation et ils ont une confiance respectivement.En plus Momo bien s`entend avec Monsieur Ibrahim parce qu`il est "un main serviable"(p.16; l.14). Enfin Monsieur Ibrahim replace le père de Momo.
"Alors, c`est quand que vous m`atoptez,Monsieur Ibrahim!?" (p.54, l.12).
Pendant leurs voyage,Monsieur Ibrahim montre le monde à Momo et l`importance de sa religion. "Moi, je n`ai pas peur, Momo.Je sais qu`il y a dans mon Corran".

Quand on compare le livre avec  le film, on peut dire qu`ils sont même.

Relation entre Momo et sa mère

Version corrigée :

L'évolution de la relation entre Momo et sa mère
 
Bien que Momo et sa mère soient parents, ils sont très distants tout de même. Généralement la relation entre les deux se divise en trois parties dans le livre.
Au début du livre, on peut dire qu'ils ont une mauvaise relation parce que Momo pense que sa mère l'a abandonné et qu'elle avait préféré son frère Popol. En outre, il croit qu'il n'était pas assez bien pour elle. À ce moment-là, ils n'ont pas une vraie relation puis qu'ils ne se connaissent pas.
Alors ça change après la mort du père : elle lui rend visite à l'appartement et lui explique que c'était son père qui l'avait obligée à le quitter. Elle dit : "Je n'ai jamais aimé le père de Moise. Mais j'étais prête à aimer Moise [...] Je veux dire son père, à Moise, il m'a dit : Pars et laisse-moi Moise, sinon... Je suis partie." En plus, il n'y a pas de frère, elle le lui assure.
Quand même, il est trop nerveux de lui dire qu'il est son fils. Il prend conscience qu'il préfère être le fils de Monsieur Ibrahim et se fait appeler Mohammed.
La dernière partie commence avec la mort de Monsieur Ibrahim et avec l'héritage de son magasin. La mère lui rend visite de temps en temps et ils se font confiance. Une fois, elle l'invite un soir à dîner. Là, ils font  vraiment connaissance et il ne s'entend pas qu'avec elle, mais en plus avec son nouveau mari.
Finalement, toute la famille de Momo (c'est-à-dire sa femme et ses enfants) ont de bonnes relations avec la famille de la mère.
Il y a vraiment une grande évolution de la relation entre la mère et Momo dans le livre. En général, dans le film le rôle de la relation n'est pas très visible et importante pour l'histoire. C'est pourquoi, on ne peut pas voir le changement dans la relation de l'avenir de Momo.


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Bien que Momo et sa mère soient parents ils sont très distants tout de même. Généralement la relation entre les deux se devise en trois parties dans le livre.
Au début de livre on peut dire qu'ils ont une mauvaise relation parce que Momo pense que sa mère lui a abandonné et qu'elle avait préféré son frère Popol. En addition, il croit qu'il n'était pas assez bien pour elle. Dans ce moment ils n'ont pas une vraie relation puis qu'ils ne se conaissent pas.
Alors ça change après la mort du père: elle lui visite à l'appartement et lui explique que c'était son père qui avait lui obligé de quitter. Elle dit: "Je n'ai jamais aimé le père de Moise. Mais j'étais prête à aimer Moise [...] Je veux dire son père, à Moise, il m'a dit: Pars et laisse-moi Moise, sinon .. Je suis partie." En plus, il n'y a pas un frère, elle assure.
Quand-même il est trop nerveux de lui dire qu'il est son fils. Il prend conscience de préférer être le fils de Monsieur Ibrahim comme Mohammed.
La dernière partie commence avec le mort de Monsieur Ibrahim et avec l'héritier de son magasin. La mère lui visite temps en temps et ils font confiance en soi. Une fois elle lui invite un soir à dîner. Là, ils vraiment font connaissance et il ne s'entend qu'avec elle mais en plus avec son nouveau mari.
Finallement toute la famille de Momo (alors sa femme et ses enfants) ont de bonnes relations avec la famille de la mère.
Il y a vraiment une grande évolution de la relation entre la mère et Momo dans le livre. En général, dans le film la rôle de la relation n'est pas très visible et important pour l'histoire. C'est pourquoi on ne peut pas voir le changement dans la relation à l'avenir de Momo.

Relation entre Momo et son père

Version corrigée :


Évolution de la relation entre Momo et son père

 
Il n'y a aucune évolution de la relation entre Momo et son père.

Ils ont de la méfiance l'un pour l'autre donc la relation est très froide (p. 5+6). En plus, le père critique souvent  son fils en comparaison avec son frère imaginaire Popol (p. 20). Le père ne s'occupe jamais de son fils et il le traite comme une ménagère (p. 6 l. 3-9).

L'amour que son père ne lui donne pas, il le cherche chez les prostituées. Il nous semble extraverti et ouvert mais pas envers son père.

Le père est solitaire et il ne fait confiance à personne, même pas à son propre fils.
La relation est finie quand le père se suicide, ainsi Momo le déteste encore plus car il le laisse tomber. Il est difficile pour lui de pardonner son père parce qu' il l'a toujours mal traité.

Dans l'adaption du livre <<Monsieur Ibrahim et les fleures du Coran>>, le père nous semble comme pendant la lecture. Le père a l'air un peu méchant et prend une attitude de refus vis-à-vis de son fils. Dans la situation où Momo écoute la radio et que son père change d'émission, la différence entre les deux est montrée comme étant très forte.

Finalement, ils ont tous les deux une relation non typique pour une famille.


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Évolution de la relation entre Momo et son père


Il n' a aucun d' évolution de la relation entre Momo et son père.

Ils ont méfiance en l' autre donc la relation est très froide (p.5+6). En plus, le père critique son fils souvent en comparaison avec son frère imaginé Popol (p.20). Le père ne s' occupe jamais de son fils et il traite comme une ménagère (p.6 ll. 3-9).

L' amour que son père ne lui donne pas il cherche chez les prostituées. Il nous semble extraverti et ouvert mais pas en rapport avec son père.

Le père est solitaire et il ne fait pas de confiance à quelqu' un même pas à son propre fils.
La relation est fini quand le père se suicide ainsi Momo le déteste encore plus car il le laisse tomber. Il est difficile pour lui de pardonner son père parce qu' il l' a toujours traité mal.

A l' adaption du livre <<Monsieur Ibrahim et les fleures du Coran>> le père nous semble comme pendant la lecture. Le père a l' air un peu méchant et prend une attitude de refus à son fils. A la situation insérée quand Momo écoute à la radio et son père change l' émision, la différence entre les deux est montrée comme étant très forte.

Finallement, les deux ont une relation non typique pour une famille.

samedi 7 avril 2012

Audio > "Le bonheur"

Voici l'exposé réalisé par Dzeni, Pia et Moritz le samedi 7 avril 2012 : « Le bonheur »






Audio > "Le contexte historique"

Voici l'exposé réalisé par Fiore et Florent le samedi 7 avril 2012 : « Le contexte historique et social »


Dans les années 60, une jeune génération d'artistes qui va changer la vie culturelle :














Et à côté de cela, le Président de la République, ancien Résistant, apparaît comme très conservateur :



Audio > "La découverte de l'amour"

Voici l'exposé réalisé par Imma et Maike le samedi 7 avril 2012 : « La découverte de l'amour »





Audio > "Les religions"

Voici l'exposé réalisé par Lisa et Paula le samedi 7 avril 2012 : « Les religions »




Sama' _ Derviches tourneurs par yes_

Audio > "Le modèle familial"

Voici l'exposé réalisé par Sara et Steffi le samedi 7 avril 2012 : « Le modèle familial »







Audio > "La mort"

Voici l'exposé réalisé par Maria et Jacqueline le samedi 7 avril 2012 :


« La mort »




vendredi 6 avril 2012

E.-E. Schmitt parle de son oeuvre

Commentaires sur la pièce



Il y a des textes qu'on porte si naturellement en soi qu'on ne se rend même pas compte de leur importance. On les écrit comme on respire. On les expire plus qu'on ne les compose.

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran fait partie de ceux-là. Écrit en quelques jours sur un coin de table pour faire plaisir à un ami, il s'imposa à moi sans bruit et sans effort. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'il connaîtrait tant de succès ni qu'il ferait le tour du monde ; encore moins que dans beaucoup de pays, je deviendrai désormais " l'auteur de Monsieur Ibrahim ".

Bruno Abraham-Kremer, ami et comédien, vint passer quelques jours chez moi, dans ma maison irlandaise, après un voyage en Turquie durant lequel il avait marché dans les paysages arides de l'Anatolie, visité des monastères soufistes, tourné avec les derviches pour prier… Il revenait tout imprégné de poèmes mystiques liés à l'Islam. Nous nous sommes mis à parler de Rumi, ce magnifique sage et écrivain, de l'humilité qu'il conseille, de la danse comme une prière. Au fur et à mesure que nous échangions, ma pensée s'élevait sur un tapis volant du côté de l'Orient.
Puisque une vie sage a souvent ses racines dans l'enfance, nous avons évoqué nos grands-pères, nous rendant compte qu'ils nous avaient marqués autant que nous les avions aimés. Sous les figures riantes et apaisées de nos aïeux, Monsieur Ibrahim montrait déjà son nez. Puis Bruno me raconta son roman familial, j'évoquais le mien…

Lorsque Bruno Abraham-Kremer me quitta, je lui promis que je lui écrirai un jour un texte qui mêlerait notre amour de cet Islam et les souvenirs de notre adolescence. En réalité, à peine était-il dans l'avion que je commençais à gribouiller. Momo parlait tout seul. Je n'avais qu'à écouter tout ce qu'il me dictait. Une semaine plus tard, j'appelais Bruno Abraham Kremer au téléphone.

- J'ai fait le texte que je t'avais promis.
- Ah, oui… tu as commencé ?
- Non, j'ai fini. Où es-tu ?
- A Paris. Dans la rue.
- J'ai envie de te le lire. Y a-t il un banc près de toi où tu pourrais t'asseoir ?
- Non. Mais il y a le bord du trottoir. Voilà, j'ai les pieds dans le caniveau : je t'écoute.
Et je lui lus d'une traite les aventures de Momo et de Monsieur Ibrahim. De temps en temps, pour m'encourager, il riait. Parfois, je ne l'entendais plus.
- Tu es toujours là ? Tu m'entends encore ?
- Je pleure…

A la fin, je conclus la conversation en lui disant que s'il voulait dire ce texte sur scène, je le lui offrais.
Immédiatement, je songeais à autre chose et me plongeais dans une nouvelle écriture. Pour moi, l'affaire était close. Texte de cœur écrit par cœur, Monsieur Ibrahim demeurait dans une sphère intime, je ne songeais pas vraiment à donner, sinon éventuellement au théâtre, une destinée publique à ce texte.
On ne me laissa pas faire.
Mes proches, mes amis, mon éditeur, tout le monde s'enthousiasma pour ce texte. Loin de me faire plaisir, ça m'agaçait un peu tant les compliments me paraissaient exagérés : pourquoi s'excitent-ils sur ces pages qui ne m'ont rien demandé alors que d'autres m'ont fait transpirer tant d'heures ? Comme tout être humain, j'aime ce qui m'a coûté, ce qui a exigé des efforts car j'y gagne l'estime de moi-même.
J'avais tort. La sueur n'est pas l'indice du talent. Le naturel vaut souvent mieux que force labeur, l'artiste doit admettre que certaines choses lui soient faciles : voilà ce que m'a appris le destin de Monsieur Ibrahim.
Qui sont Momo et Monsieur Ibrahim ?
Deux êtres auxquels personne ne prête attention. Momo, enfant solitaire, n'a plus qu'un père qui mérite à peine ce nom tant son état dépressif l'empêche de prendre soin de son fils, de l'éduquer, de l'instruire, de lui transmettre l'envie de vivre et ses principes. Quant à Monsieur Ibrahim, on lui demande juste de rendre la monnaie correctement. Ces deux êtres vont modifier leurs vies en se regardant. Cette rencontre va les enrichir comme jamais. On a beaucoup glosé sur le fait que l'enfant est juif et l'épicier musulman. On a raison. C'est très intentionnel de ma part. Par là, j'ai à la fois voulu témoigner et provoquer.

Témoigner car dans de nombreux lieux de la terre - des capitales européennes, des ports, des villes américaines, des villages du Maghreb - il y a une cohabitation harmonieuse d'êtres ayant des origines différentes, des religions différentes. A Paris, dans la rue Bleue où se passe cette histoire, une rue que j'ai habitée et qui n'est définitivement pas bleue, résidaient une franche majorité de juifs, quelques chrétiens et des musulmans. Ces citadins partageaient non seulement la rue, mais le quotidien, la joie de vivre, les ennuis, la conversation... Des amitiés ou des sympathies se nouaient entre gens qui venaient d'un peu partout, soit géographiquement, soit spirituellement.

Dans ce quartier populaire sous Montmartre, j'avais le sentiment de vivre dans un lieu riche et foisonnant, où les cultures se rencontraient, s'intéressaient les unes aux autres, plaisantaient de leurs différences, comme par exemple le vieux médecin juif qui expliquait à l'épicier musulman qu'il ne fêterait le Ramadan que s'il vivait en Suède, là où il fait nuit dès trois heures de l'après midi. Or l'actualité journaliste ne se fait l'écho qui de ce qui ne va pas, jamais de ce qui fonctionne bien. Ainsi réduit-elle de façon pernicieuse le rapport juif-arabe au conflit israëlo-palestinien, négligeant les plages d'entente et de cohabitation pacifique, accréditant l'idée d'une opposition irrémédiable. Sans nier le tragique du conflit, il ne faut cependant pas confondre le véritable bruit du monde avec une partie du monde, ni avec le fracas journalistique et politique. Il me semblait important de raconter une histoire heureuse de fraternité. Un de mes plus grandes fierté fut de découvrir que, par exemple, en Israël, les partisans de la paix, arabes, chrétiens et juifs, se servent de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran pour tenter de propager leurs espoir, le faisant jouer dans le même théâtre en alternance, un soir dans sa version arabe, un soir dans sa version hébreu…

Ma provocation fut de donner une image positive de l'Islam au moment où les terroristes défiguraient cette foi en se livrant à des actes immondes. Si actuellement l'islamisme insulte l'Islam, si l'islamisme infecte la planète, il nous faut d'urgence distinguer l'Islam et l'islamisme, arracher de nos cœurs cette peur irrationnelle de l'Islam et empêcher que l'on confonde une religion dont la sagesse millénaire guide des millions d'hommes avec la grimace excessive et mortifère de certains agitateurs.
Les histoires ont leur rôle à jouer dans notre vie intellectuelle, même les petites histoires qui présentent de petits personnages. L'amour qui unit Monsieur Ibrahim et Moïse, parce qu'il advient simplement dans des êtres de chair et de sang dont les sentiments nous sont proches, abolit notre peur de l'autre, cette peur de ce qui ne nous ressemble pas.
Monsieur Ibrahim apprend des choses essentielles à Momo : sourire, converser, ne pas trop bouger, regarder les femmes avec les yeux du cœur, pas ceux de la concupiscence. Il l'emmène dans un univers plus contemplatif et lui fait même accepter l'idée de la mort. Tout cela, Monsieur Ibrahim l'a appris de son Coran. Il aurait pu l'apprendre ailleurs mais lui l'a appris de son Coran. " Je sais ce qu'il y a dans mon Coran " dit-il sans cesse.

Lorsqu'il récupérera son vieil exemplaire, Momo découvrira ce qu'il y avait dans le Coran de Monsieur Ibrahim : des fleurs séchées. Son Coran, c'est autant le texte que ce que Monsieur Ibrahim y a lui-même déposé, sa vie, sa façon de lire, son interprétation. La spiritualité ne consiste pas à répéter mécaniquement les phrases à la lettre, mais à en saisir le sens, à en comprendre l'esprit, les nuances, la portée… La spiritualité vraie ne vaut que par un mélange d'obéissance et de liberté. Voici donc enfin l'explication qu'on me demande toujours, l'explication de ce mystérieux titre, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.

Belgique, Bruxelles, 16 novembre 2004
Eric-Emmanuel Schmitt

Texte trouvé sur http://www.panachediffusion.com/SpectacleCommentairePiece.cfm?iEventID=6

jeudi 5 avril 2012

Portrait de Popol

Par Pia et Dzeni :

Version corrigée :

Popol est le frère aîné de Momo (Moïse) qui croit que Popol vit avec sa mère (sa mère a quitté son père après leur mariage), mais dans la réalité Popol n'existait pas. C'est seulement une création de l'imagination du père.

Aux yeux de Momo, il est comme "la perfection vivante" (p.20). Son père lui décrit toujours combien il était très assidu, aimait les maths et les même livres que lui (cf. p.20). Son comportement était parfait : "il ne salissait jamais la bagnoire" et "il faisait pas pipi à côté des toilettes" (p.20).

En plus, Momo pense que Popol donnait à son père la force et l'énergie d'être un père (cf. p. 37).
Bien que ce soit très dur pour Momo d'avoir un frère parfait, il a eu envie de le rencontrer après que son père est parti. A la fin d'histoire, quand il retrouve sa mère à qui il a laissé croire que Moïse est parti, Momo explique à sa mère que Moïse et Popol se sont déjà rencontrés et sont partis en voyage.

Appréciation :
C'est un bon travail : bravo Pia et Dzeni !




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Popol est le frère aîné de Momo (Moïse) qui croit que Popol vit avec sa mére (sa mère a quitté son père après leur mariage), mais dans la réalité Popol n'existait pas. C'est seulement une création de l'imagination du père.

Dans les yeux de Momo il est comme "la perfection vivante" (p.20). Son père lui décrit toujours combien il était très assidu, amait les maths et les même livres comme lui (cf. p.20). Son comportement était parfait: "il ne salissait jamais la bagnoire" et "il faisait pas pipi à côté des toilets" (p.20).

En plus, Momo pense que Popol donnait à son père la force et l'énergie d'être un père (cf. p. 37).
Bien que ce soit très dur pour Momo d'avoir un frère parfait, il avait envie de lui rencontrer après son père est parti. A la fin d'histoire, quand il retrouve sa mère qu'il a laissé croire que Moïse est parti, Momo explique à sa mère que Moïse et Popol se sont déjà rencontrés et partis en voyage.

De Pia et Dzeni

Portrait de Monsieur Ibrahim

Par Paula et Moritz :


Version corrigée :

Monsieur Ibrahim, c'est un des protagonistes du livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs de Coran".
Il a environ entre 60 et 70 ans et travaille comme vendeur dans son épicerie de la rue Bleue.
Il est marié mais sa femme est déjà morte.
Il habite dans un quartier juif, mais il est musulman et originaire d'Anatolie. Lui-même, il dit qu'il vient du Croissant d'Or.
Pendant l'histoire on retrouve beaucoup de traits de caractère de son personnage à cause de son comportement.
Au début, Monsieur Ibrahim est présenté comme un homme très sympathique (page: 8) avec "... des dents en ivoire sous une moustache sèche, et des yeux en pistache, verts et marron, plus clairs que sa peau brune tachée par la sagesse."
Dans la première situation, quand l'autre protagoniste, Momo, vole dans son épicerie pour la première fois, il réagit très calmement même s'il il connait les problèmes de Momo (page: 10). Il est très serviable et il sait comment résoudre les problèmes de Momo.
Généralement, on peut découvrir qu'il est très croyant parce qu'il montre à Momo beaucoup de choses de la religion.
Il aime rigoler et savourer la vie. Il se comporte d'une façon très tolérante.

Appréciation :
C'est très bien Paula et Moritz : bravo !





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Monsieur Ibrahim, c'est un des protagonistes du livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs de Coran".
Il a environ entre 60 et 70 ans et travaille comme un vendeur dans sa épicérie à la rue Bleue.
Il est marié mais sa femme est déjà morte.
Il habite dans un quartier juif, mais il est musulman et l'origin c'est l'Anatolie. Même-soi, il dit qu'il vient de Croissant d'Or.
Pendant l'histoire on retrouve beaucoup de traits de caractère de son personnage à cause de son comportement.
Au début Monsieur Ibrahim est présenté très sympathique (page: 8) avec "... des dents en iviore sous une moustache sèche, et des yeux en pistache, verts et marron, plus claire que sa peau brune tachée par la sagesse."
A la première situation quand l'autre protagoniste Momo vole dans sa épicérie pour la première fois il réagit très calme quand meme il connait des problèmes de Momo (page: 10). Il est très serviable et il sait comment résoudre les problèmes de Momo.
Généralement on peut découvre qu'il est très réligieux parce qu'il montre Momo beaucoup de chose réligieux.
Il aime rigole et savoue la vie. Il se comporte dans une façon très tolérante.

Portrait des prostituées


Par Sara et Steffi :

Version corrigée :

Dans le livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran", les prostitutées dans la Rue de Paradis jouent un rôle important. Chez elles, Momo reçoit l'amour qu'il n'avait jamais reçu de son père. Pour la première fois de sa vie, il se sent comme un homme après avoir couché avec une "pute". Momo les regarde souvent  en cachette. Dès lors qu'il a couché avec Sylvie, il lui donne son ours en peluche. Elle le fascinait, et grâce à d'elle il a acquis de l'assurance.
Pendant toute l'histoire Momo a une très bonne relatition avec les prostituées. Peu à peu, il couche aussi avec les autres "putes" (comme on les appelles vulgairement), qui sont toujours aimantes et maternelles pour lui. D'une certaine manière, elles remplacent sa mère, qui a quitté son fils par le passé. Pour aller voir les "femmes de joie", il  va même voler chez Monsieur Ibrahim.
Leur idole est Brigitte Bardot, à cette époque, elle était un sex-symbol. Pendant l'histoire, elles essayent d'être comme elle.

Précision :
Dans l'oeuvre, le mot "putes" est utilisé. Mais c'est un mot très vulgaire en français, si vous l'utilisez, mettez toujours des guillemets.

Appréciation :
C'est un texte très bien écrit, le vocabulaire est bien maîtrisé. Bravo Steffi et Sara !




***

Dans le livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" les prostitutées dans la Rue de Paradis jouent un rôle  important. Chez elles, Momo reçoit l'amour qu'il n'avait jamais reçu de son père. La première fois dans sa vie, il se sent comme un homme après avoir couché avec une pute. Momo souvent regarde les en coulisse.  Dès lors qu'il a couché avec Sylvie il lui a donne son ours en peluche. Elle le fascinait, à cause d'elle il gagnait d'assurance.
Pendant toute l'histoire Momo a une très bonne relatition avec les prostituées. Peu à peu il couche aussi avec les autres putes, qui sont toujours aimantes et maternelles pour lui. D'une manière, elles remplacent sa mère, qui a quitté son fils par le passe. Pour aller voir les gagneuses, il même va voler chez Monsier Ibrahim.
Leur idole est Brigitte Bardot, dans cette periode elle éait un sex-symbol. Pendant l'histoire elles essayent être comme elle.

Portrait du père

Par Jacqueline et Lisa :


Version corrigée :

Dans l'oeuvre Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, le père du protagoniste qui s'apelle "Momo" se fait remarquer par son attitude pessimiste et frustrée. En plus, il passe cette frustration sur son fils. Il l'humilie et se moque de lui en le comparant avec son frère imaginaire.
A cause de son comportement froid et son incapacité à avoir une relation, le lecteur peut penser que le père n'aime pas son fils. C'est souligné par Momo qui est aussi convaincu que c'est la réalité.
Il semble que ses seules raisons de vivre, ce sont ses livres et son travail, donc la possibilité de gagner plus d'argent.
Finalement, ce sont les raisons qui ont détruit sa chance de trouver le bonheur. Après qu'il a perdu son travail, il ne peut pas imaginer une autre solution que de se suicider.

Appréciation :
C'est un très bon portrait moral du père : bravo Jacqueline et Lisa !




***



Dans la lecture de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, le père du protagonist qui s'apelle "Momo" se fait remarquer par son attitude pessimiste et frustré. En plus il passe cette frustration sur son fils. Il le humilie et se moque de lui en le comparant avec son frère imaginé.
A cause de son comportement froid et son incapacité d'avoir une rélation, le lecteur peut penser que le père n'aime pas son fils. C'est souligné par Momo qui est aussi convaincu que c'est la réalité.
Il semble que ses seules raisons de vivre, ce sont ses livres et sont travail, alors la possibilité de gagner plus d'argent.
Finalement ce sont les raisons qui ont détruit sa chance de trouver le bonheur. Après il a perdu son travail, il ne peut pas imaginer une autre solution que se suicider.

Portrait de la mère

Par Maike, Imma et Maria :

Version corrigée :

Dans le livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" écrit par Eric-Emmanuel Schmitt, il n'y a pas beaucoup d'informations sur la mère.Pour cette raison, c'est un personnage secondaire important parce qu'elle est absente dans tout le début de l'histoire.
Après la naissance de Momo, la mère a quitté la famille parce qu'elle préférait "refaire sa vie, une vie où il y a du bonheur" (p.54 l.1)


Momo retrouve sa mère pour la première fois après la mort de son père.


À ce moment-là, elle est très effacée, elle reste discrète, parce qu'elle regrette sa décision d'avoir abandonné Momo. Mais elle était "prête à aimer Moise"(p.53 l.15). Malgré cela, Momo la repousse parce qu'il est déçu.
Finalement, ils se réconcilient parce que Momo comprend la vraie raison pour laquelle sa mère l'a quitté.

Pour conclure, on peut dire que la mère est au début anxieuse mais aussi qu'elle a du courage parce qu'elle cherche le contact avec Momo.

En outre, c'est une femme aimante.Elle essaie de se faire pardonner sa faute.



Appréciation :

C'est une bonne analyse Imma, Maria et Maike. J'ai fait quelques reformulations, observez-les bien.





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Dans le livre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" écrivait par Eric-Emmanuel Schmitt il n'y a pas beaucoup d'informations de la mère.Pour cette raison elle est une comparse.
Après la naissance de Momo la mère quitte la famille parce qu'elle " préfére refaire sa vie , une vie où il ya du bonheur" (p.54 l.1)


Momo retrouve sa mère pour la première fois aprés le mort du père.
En ce moment elle est très efacée parce qu'elle regrette sa decission d'abadonner Momo.Mais elle  était "prête à aimer Moise"(p.53 l.15).Pour autant Momo la repousse parce qu'il est deçu.
Finallement ils s`accordent parce qu'il comprend la vraiment raison pourquoi sa mère l'a quitté.

Pour le résultat on peut dire que la mère est au début anxieuse mais aussi elle a le courage parce qu'elle cherche le contact avec Momo.
En outre elle est une femme aimante.Elle s'affaire d'arranger sa faute.




Portrait de Momo

Par Fiore et Florent :                                 


Version corrigée :

Momo

Momo a 11 ans dans le livre, sa mère l'a quitté quand il était très petit et depuis ce jour-là, il a dû vivre seul avec son père. C'est pourquoi, il a dû devenir débrouillard pour faire le ménage, mener sa vie et faire la cuisine.

Pour se prouver à lui-même qu'il est un vrai homme, il va chez les femmes prostituées avec l'argent qu'il lui est arrivé de gagner en trompant son père et en volant des boîtes de conserve chez M.I. et après cela il acquiert de nouveau confiance en lui-même et un peu un nouveau style de vie.

Comme il pense que l'amour est un fait qui enrichit la vie, il élabore le plan de tomber amoureux de la fille de la concierge ! Et par ses sourires, il a reçu sa part de "bonne" vie.


Appréciation :
C'est plutôt bien les garçons. Et c'est rigolo avec la ponctuation originale. Mais j'ai tout de même fait une version plus "lisible" ! ;-)

Précision :
Dans le livre, Momo est bien plus jeune que dans le film. Le choix du réalisateur d'avoir un Momo de 14 ans s'explique par la volonté de faire un effet plus "réaliste".





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                                 Momo

Momo a 11 ans, sa mère lui a quitté quand il était très petit et depuis ce jour-là il devrait vivre seulement avec son père. C'est pourquoi il devrait devenir debrouillard a faire la ménage, son vie et la cuisine.
Pour prouver à soi-me(accent circonflexe)me qu'il est un vrai homme il va chez les femmes prostituées avec l'argent qu'il est arrivé de gagner en trompant son père et en volant des boi(accent circonflexe)tes conserves chez M.I. et aprés cela il acquérit de nouveau confiance à soi-me(accent circonflexe)me et un peu nouveau
style de vie.
Parce qu'il pense que l'amour est un fait aui enriche la vie il prend le plan de tomber amoureux de la fille de concierge!. Et par la sourit; il a reçu un autre piece de bumm vie. Point.

mercredi 4 avril 2012

Vidéo > L'émission "Salut les copains !"


Salut les copains était une émission de variétés (pop music), lancée en 1959 sur la radio Europe 1, qui était diffusée du lundi au vendredi entre 17 h et 19 h. Un sondage indique que 40% des 12-15 ans écoutaient cette émission !


Et c'est bien sûr l'émission que Momo écoute tout le temps et que son père ne supporte pas !!! ;-)

On entend clairement le nom de l'émission plusieurs fois au début du film.


L'émission a touché un vaste public, en partie par sa conception très structurée grâce à laquelle elle a eu une audience plus fidèle que si elle avait été une simple succession de chansons dans le désordre.


Voici un reportage récent qui présente l'émission :






Découvrez Salut les copains : 50 ans après, retour sur une formidable aventure radiophonique sur Culturebox !



Vidéo > La mixité à l'école : pour ou contre ?

La mixité scolaire : pour ou contre ?

Regardez cette vidéo du 4 décembre 1961 !

Elle vous semblera sans doute très bizarre, vous qui vivez dans un pays où la mixité scolaire (tout comme en France maintenant) est rare. Des lycéens et des lycéennes de 1961 sont interviewés sur ce thème.

Ces idées et ce contexte peuvent être très instructifs pour comprendre la fascination de Momo pour les femmes. Peut-être va-t-il dans un lycée de garçons, sans doute est-il plutôt coupé des contacts avec les filles de son âge dans son lycée...


VID

VID


CONTEXTE HISTORIQUE :

Comme le rappelle Antoine Prost dans son Histoire de l'éducation en France, la mixité constitue l'une des révolutions pédagogiques les plus importantes en France. Pourtant, elle s'est effectuée "sans même qu'on y prête attention". L'instauration de la mixité dans les établissements scolaires est très progressive et demeure timide jusqu'aux années 1960. Le premier lycée mixte est le lycée Marcelin Berthelot de Saint-Maur, fondé en 1937. Ce choix répond d'ailleurs plus à des motivations économiques qu'idéologiques. Néanmoins, au cours de l'année scolaire 1958-1959, 30% seulement des écoles primaires sont mixtes.

A partir de la fin des années 1950, le gouvernement favorise la généralisation de la mixité scolaire. En 1959, notamment, le ministre de l'éducation nationale Jean Berthoin décide de ne plus construire que des lycées mixtes. Les collèges d'enseignement secondaire (CES) créés par la réforme Capelle-Fouchet de 1963 sont mixtes dès l'origine. Toutefois, comme en témoigne ce reportage, les lycées de garçons et les lycées de jeunes filles subsistent. L'évolution des mentalités est progressive. Les adversaires de la mixité craignent la distraction des élèves et en appellent au sérieux de l'apprentissage scolaire. Ses défenseurs, à l'inverse, évoquent la curiosité malsaine des élèves, exacerbée par la séparation des sexes et soutiennent que la mixité favorise un enrichissement intellectuel réciproque et la formation de personnalités équilibrées. Les jeunes filles, qui y voient un pas de plus vers l'égalité, sont par ailleurs souvent plus désireuses d'aller dans des lycées mixtes que les garçons.

Finalement, les décrets d'application de la loi Haby du 28 décembre 1976 rendent la mixité obligatoire dans l'enseignement primaire et secondaire. Aujourd'hui, les établissements non mixtes de l'enseignement privé accueillent des effectifs très réduits.


TRANSCRIPTION :

Inconnu :

J'ai été habitué à suivre des études dans un lycée qui n'était pas mixte, et je crois que la présence de jeunes filles attribuerait un nouvel élément, qui serait néfaste aux études, je crois.

Inconnu 2 :

Il peut y avoir une certaine distraction, mais enfin, si l'habitude est prise dès la sixième, je crois que ça serait parfait.

Inconnu 3 :

Ça donnerait plus de courage aux garçons qui voudraient évidemment se faire valoir auprès, auprès des demoiselles, quoi.

Inconnu 4 :

A nos âges ça peut, c'est-à-dire ça peut troubler les études, ça peut troubler certaines études, mais c'est comme tout, on peut faire attention, il peut y avoir des rapports de camaraderie qui sont très utiles.

Inconnu 5 :

Quand il y a des filles dans un lycée, dans une classe, ça influe sur le caractère des garçons, et réciproquement.

Journaliste :

Ça améliore ?

Inconnu 5 :

Oui, ça améliore, c'est-à-dire que ça réduit les différences. On peut dire que les garçons s'efforcent d'être un peu moins brutes, un peu moins, enfin, un peu plus doux, et les filles aussi essayent d'être un peu plus dégourdies qu'elles ne sont d'habitude quand elles sont entre elles.

Journaliste :

Ainsi messieurs les garçons se méfient, mais entrevoient quand même les bienfaits d'une éducation qui leur permettrait de ne plus regarder les filles comme des bêtes curieuses. Pourtant voyez-vous, on doute encore des vertus intellectuelles de ces demoiselles. Et justement ces demoiselles, que nous répondent-elles par la bouche des élèves du lycée Victor Duruy ? Souhaiteriez-vous faire vos études dans un lycée mixte, Mademoiselle ?

Inconnue :

Moi je me trouve très bien dans un lycée de filles, mais enfin je pense que dans un lycée mixte, d'un côté les garçons travaillent, de l'autre côté les filles ça aide peut-être à travailler mieux.

Inconnue 2 :

Je conçois tout à fait qu'on puisse faire des études dans des lycées mixtes, seulement je veux défendre le lycée de filles parce qu'on a toujours, on dit toujours que les filles ont un esprit tout à fait différent de celui des garçons en mal, et moi je trouve que malgré tout ce qu'on peut dire, l'esprit qui règne dans le lycée de filles est très bon. Et donc on peut quand même concevoir les, les lycées de filles aussi sont biens.

Inconnue 3 :

Je trouve qu'on est mieux dans un lycée de filles.

Journaliste :

Pourquoi ?

Inconnue 3 :

Les lycées mixtes ne sont pas assez sérieux en général.

Journaliste :

Ne sont pas assez ?

Inconnue 3 :

Sérieux. Je trouve que entre garçons et filles ce n'est pas possible.

Inconnue 4 :

Ça dépend.

Journaliste :

Pourquoi ?

Inconnue 4 :

Ça dépend, parce que, il y a des résultats quelquefois sont déplorables.

Inconnue 5 :

Je préfèrerais faire mes études dans un lycée mixte que dans un lycée de filles.

Journaliste :

Pourquoi ?

Inconnue 5 :

Parce que ce serait beaucoup plus agréable comme esprit, il y a… On travaillerait plus, parce que les garçons n'aiment pas être dépassés par les filles, les filles n'aiment pas être dépassées par les garçons, alors il y aurait un esprit de compétition.

Inconnue 6 :

A partir des classes terminales, parce que cela peut créer une très bonne ambiance de classe, bien meilleure que quand il n'y a que des filles très, très travailleuses qui ne pensent un peu qu'à ça.


Source = la page de la vidéo sur l'espace Jalons pour l'histoire du temps présent développé sur le site de l'INA.

Vidéo > Le mouvement "yéyé"

Documentaire sur le mouvement culturel et musical "yéyé" !

Voici une vidéo du 30 mai 1961 qui montre bien la mode des jeunes de l'époque, concernant la musique mais aussi plus généralement, toute la société ! Vu avec nos yeux d'aujourd'hui, c'est assez amusant, mais aussi très instructif !









Source = ici !



CONTEXTE HISTORIQUE :

Historiquement, le mot "yéyé" apparaît pour la première fois sous la plume du sociologue Edgar Morin, dans un article publié dans le journal Le Monde, suite à la grande manifestation qui réunit sur la place de la Nation à Paris le 12 juin 1963 près de 200 000 jeunes venus célébrer le premier anniversaire de la parution du magazine Salut les copains (déclinaison papier d'une célèbre émission radiophonique quotidienne d'Europe 1 créée en 1959 par Franck Ténot et Daniel Filipacchi).

Néologisme construit sur le redoublement de l'onomatopée anglo-saxonne "yeah" ponctuant nombre de chansons rock de l'époque, le mot "yéyé" - passablement péjoratif à l'origine (il s'agissait à travers lui de dénoncer l'inanité d'une "sous culture" jeune vide de sens) - fut très rapidement repris et récupéré par les acteurs du mouvement qu'il entendait dénoncer, et servit bientôt à regrouper et définir tout un groupe d'artistes n'ayant souvent en commun que d'être jeunes et de chanter en Français des adaptations plus ou moins inspirées de grands classiques du rock anglo-saxon. Soutenus (si ce n'est fabriqués de toute pièce) par des médias (radio, TV, presse magazine) découvrant par là même leur nouveau pouvoir, des artistes comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Claude François, France Gall, Richard Anthony, les Chaussettes Noires ou Françoise Hardy sont les icônes emblématiques de cet âge d'or de la variété française - le mouvement yéyé demeurant sans équivalent en terme d'engouement populaire dans toute l'histoire de la chanson hexagonale. Car finalement la qualité de ces chansons bubble-gum, aux textes insipides et aux mélodies sucrées, compte peu. Même si d'un strict point de vue musical le mouvement yéyé n'offre du rock anglo-saxon qu'un pâle décalque (toute la dimension potentiellement subversive de cet art adolescent est alors systématiquement gommée ou édulcorée dans des adaptations françaises consensuelles), c'est toute une classe d'âge jusqu'alors invisible qui à travers lui se révèle soudain à elle-même, en se projetant dans l'insouciance et la fausse insolence de ses nouvelles idoles. Cette déferlante du rock dans le champ de la culture populaire française est le premier signe de l'émergence d'une pop culture mondialisée dans laquelle toute la jeunesse occidentale va bientôt se reconnaître.

Le mouvement yéyé, phénomène essentiellement français et passablement artificiel, va très rapidement s'effilocher au fur et à mesure que les véritables amateurs de musique auront accès aux disques anglais et américains originaux et qu'une jeunesse nouvelle, plus engagée et politisée verra le jour. Les événements de mai 68 mettront un terme définitif à cette esthétique insouciante et béate, même si de nombreux artistes liés au mouvement yéyé continueront par la suite leur carrière.


TRANSCRIPTION :

(Musique)

Albert Raisner :

La jeune fille a dix-sept, dix-huit ans. Elle est vendeuse dans un magasin ou peut-être étalagiste ou encore dactylo ou manucure. Elle se prénomme Martine ou bien Chantal, ou Corinne ou même Ivane.

(Musique)

Le garçon, lui, a dix-huit, dix-neuf, vingt ans peut-être, mais il n'a pas fait son service militaire. Il est garçon coiffeur, ou bien aide-comptable ou dessinateur. Ses prénoms sont Daniel, Serge, Gaby. Il est passionné de rock and roll. Il aime les appareils à jetons, les jukebox.

(Musique)

Garçons et filles aiment se retrouver entre eux et de préférence entre eux seuls dans des endroits où ils forment une ambiance très fermée, pour ne pas dire hostile à tout ce qui n'est pas résolument jeune.

(Musique)

Nous vous invitons à suivre cette jeunesse en plein cœur de Paris, au club du Golf-Drouot. Nous avons pu installer nos caméras en essayant de ne pas trahir cette ambiance « âge tendre et tête de bois ».

Eddy Mitchell :

[(...) Crois-moi tu ferais mieux d'apprendre à travailler
Car dormir n'est pas un métier
Yé, yé, yé, yé alors sois-bon
Eddie sois bon, sois bon
Oh Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon
De retour, tu chantes pendant des heures
Je plains tes voisins, je les plains de tout coeur
Tu es de ces gens qui n'ont pas de soucis
Quand tu as du chagrin, tu le noies au whisky
Rien ne t'intéresse car tu as décidé
De prendre les choses du bon côté
Yé, yé, yé, yé alors sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Oh Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon

(Musique)

Eddy Mitchell :

Ta fiancée t'attend car sans toi elle s'ennuie
Ne la délaisse pas, essaye d'être gentil
Avant de l'emmener dans tes surprises parties
Tu pourrais tout au moins lui demander son avis
Puisque tu l'aimes tant, aime-la pour la vie
Va faire un tour à la mairie
Yé, yé, yé, yé alors sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Oh Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon, sois bon
Eddie sois bon].

(Applaudissements)

Albert Raisner :

Bravo les Chaussettes Noires ! Bravo Eddy Mitchell !




Retrouvez plus d'informations ici, sur le site Jalons pour l'histoire du temps présent de l'INA (institut qui archive toutes les images de la télé française).

Vidéo > L'interview de Brigitte Bardot

L'interview de Brigitte Bardot sur le tournage du film La vérité (01/06/1960) :

Voici une vidéo de l'INA qui va vous permettre d'imaginer comment était cette actrice à 25 ans, au summum de son succès, à l'époque où elle était l'une des plus grandes idoles françaises...
Les commentaires et transcriptions sont à retrouver sur le site Jalons pour l'histoire du temps présent, un excellent site d'archives vidéo.





ÉCLAIRAGE MÉDIA :

L'interview annonce déjà la couleur d'un certain voyeurisme de l'intérêt pour les "people". Le journaliste ne s'intéresse absolument pas au tournage, au travail en lui-même, mais seulement aux "rapports humains" avec le réalisateur d'abord, avec le mari de Brigitte Bardot ensuite. Les sujets de l'interview, ce sont l'intimité et la vie personnelle de la star. Ceci est paradoxal puisque l'interview est réalisée pendant le tournage, "secret" de La Vérité.

Effectivement, Clouzot ne tient pas à ce que les journalistes envahissent les studios. En 1960, nous constatons déjà que le journaliste veut des confidences exclusives. Le rôle de la télévision consiste à donner au téléspectateur l'impression de se rapprocher de ses idoles. Notons le rôle particulier du journaliste : il est très à l'aise, il joue le rôle du confident, de l'ami, voire du séducteur. Il enferme la comédienne dans le "label BB", l'empêchant de parler de sujets professionnels dans ses allusions à la "mise à nu" et ses blagues douteuses. Il guide et dirige les propos de la comédienne, qui se laisse séduire. Il crée presque une véritable scène de séduction, se comportant autant en animateur qu'en simple journaliste. Il apparaît d'ailleurs à l'écran, en plan large et en gros plan (contre-champ sur lui). Un plan étonnant sur le cadreur est également choisi au montage. Malgré ses propos optimistes, nous savons qu'au moment du tournage, Brigitte Bardot est en pleine crise conjugale. Le journaliste veut qu'elle parle de son mari, qui est alors Jacques Charrier, avec qui elle a eu un enfant, Nicolas, en janvier 1960. Elle fera même une tentative de suicide en septembre 1960 et divorcera en 1963.

La question du journaliste sur les liens entre Brigitte Bardot et Clouzot s'explique par la réputation de Clouzot d'être un réalisateur exigeant, voire colérique, avec lequel les tournages peuvent être le lieu de scènes pénibles. Contrairement à ce qu'affirme Brigitte Bardot, le tournage de La Vérité serait "pesant, lourd et difficile" selon la comédienne Marie-José Nat.



TRANSCRIPTION :

Mario Beunat :

Brigitte, asseyez-vous, je ne vous dérange pas trop?

Brigitte Bardot :

Pas du tout.

Mario Beunat :

Vous êtes vraiment très très gentille car je sais que vous avez eu une journée de tournage particulièrement fatigante. J'aimerais vous poser une question, Brigitte Bardot, c'est la première fois que vous travaillez sous la direction de Clouzot. Clouzot n'a pas la réputation d'être un metteur en scène commode, est-ce que lorsque vous avez appris que vous deviez faire un film avec lui, vous n'avez tout de même pas eu une certaine appréhension ?

Brigitte Bardot :

Je le désirais.

Mario Beunat :

Pourrait-on savoir pourquoi vous le désirez ?

Brigitte Bardot :

Parce qu'elle est l'actrice qui ne désire pas tourner un film sous la direction de Clouzot ?

Mario Beunat :

Vous vous placez sur le plan professionnel du metteur en scène mais en ce qui concerne les rapports d'interprète à metteur en scène, c'est-à-dire les rapports humains, vous n'avez pas d'appréhension.

Brigitte Bardot :

Je vais vous dire, on raconte tellement de choses sur tout le monde qui sont fausses, que je me suis aperçue que c'était une chose fausse de plus. Étant donné que Monsieur Clouzot n'est pas du tout le tyran qu'on croit qu'il est. Au contraire, moi, je m'entends très très bien avec lui, au point de vue tournage, c'est formidable.

Mario Beunat :

Tout se passe bien, donc ce plateau secret, ce plateau défendu, est bien un plateau sans histoires, c'est bien ça.

Brigitte Bardot :

C'est un plateau secret parce que quand il y a trop de monde, on peut pas travailler bien, vous savez, sans ça, sans ça ce ne serait pas un plateau secret. Si au lieu de travailler, nous nous amusions, vous seriez là tous les jours.

Mario Beunat :

Oui, personnellement, cela ne me déplairait pas, croyez-moi.

Brigitte Bardot :

Moi non plus. Bon, alors, en ce qui concerne le travail, tout se passe bien.

Mario Beunat :

C'est donc un plateau sans mystère, la vérité peut être montrée toute nue, si j'ose dire. Sans faire de jeu de mots trop facile !

Brigitte Bardot :

Non, elle n'est pas toute nue.

Mario Beunat

Elle n'est pas toute nue.

Brigitte Bardot :

Non.

Mario Beunat :

Certains le déploreront peut-être.

Brigitte Bardot :

Peut-être, mais enfin elle n'est pas toute nue.

Mario Beunat :

Est-ce que vous arrivez vous à faire une différence entre l'actrice et la femme, c'est-à-dire, est-ce que vous n'êtes pas un peu vous-même victime de ce mythe, BB.

Brigitte Bardot :

Oh non ! Je ne sais pas qui a crée le mythe BB. En tous cas, je suis ravie d'être un mythe, si j'en suis un. Mais je n'y crois pas particulièrement, non, non...

Mario Beunat :

Ça ne vous a absolument pas impressionné, ça ne vous a pas...

Brigitte Bardot :

Il en faut plus que ça pour m'impressionner.

Mario Beunat :

Alors s'il en faut plus que cela, je crois que vous ne le serez jamais !

Brigitte Bardot :

C'est gentil.

Mario Beunat :

On a envie d'être gentil avec vous, Brigitte.

Brigitte Bardot :

Tant mieux, ça me fait bien plaisir que vous me disiez ça.

Mario Beunat :

Ça vous change un petit peu.

Brigitte Bardot :

Oh oui, ça me change.

Mario Beunat :

Et à ce propos justement, à ce propos, on a dit, on a écrit beaucoup de choses sur vous, vous lisez, vous entendez bien sûr. On a parlé de votre vie privée, personnellement j'estime qu'on avait pas à le faire, mais puisqu'on l'a fait, est-ce que vous ne pourriez pas profiter de l'occasion qui vous est offerte aujourd'hui pour mettre les choses au point une fois pour toute.

Brigitte Bardot :

Si, j'ai trouvé cela absolument écœurant parce que tout ce qui a été écrit et dit, c'est en dernier faux et que ça a rejailli sur la santé de Jacques et que je trouve que les mensonges qui arrivent à mettre en jeu la santé d'un homme, c'est vraiment une chose épouvantable.

Mario Beunat :

J'espère qu'il va bien maintenant, qu'il se remet.

Brigitte Bardot :

Oui, enfin, je ne suis pas là pour parler de lui mais enfin c'est quand même une chose qui ne devrait pas être permise, même si on est une actrice, on ne doit pas être en butte à ce genre de choses.

Mario Beunat :

Vous avez raison et j'espère, je souhaite ardemment que cela soit terminé. Un dernier mot. Comment va Nicolas ?

Brigitte Bardot :

Oh Nicolas, il va très bien.

Mario Beunat :

Et bien, vous m'en voyez ravi, voyez-vous.

Brigitte Bardot :

Merci.

Mario Beunat :

Et encore une fois merci.



Retrouvez cette vidéo et des centaines d'autres sur le site Jalons pour l'histoire du temps présent de l'INA (Institut National de l'audiovisuel) qui archive la majorité des images de la télé française.